la Haute Île
Aménagement du secteur de l'entrée principale du parc départemental de la haute île
Neuilly sur Marne (93)
Le parc départemental de la Haute Île, ouvert en 2008, change aujourd’hui de dimension avec l’avènement de projets urbains d’ampleur programmés au nord-ouest du parc sur les secteurs Maison Blanche et Ville Evrard.
La requalification de l’entrée principale du parc est aujourd’hui l’occasion d’améliorer les fonctionnements liés à cet accès principal, mais c’est aussi et surtout l’occasion d’agrandir la Haute Île, et d’ajouter au parc initial un «morceau» de territoire mi-parc mi-urbain, possédant une identité et des fonctions propres (l’accueil, le stationnement), mais étant conçu tant comme une entité du parc existant que comme un morceau de parc à part entière avec sa propre logique de fonctionnement.
L’enjeu de la requalification de l’entrée principale du parc est de connecter la Haute Île à l’urbain, et de faire de ce secteur d’entrée un lieu de confluences urbaine, paysagère et patrimoniale, un lieu d’ouverture et une vitrine pour le parc.
Autour de l’ancien accès chantier du parc qui fait office d’entrée principale du parc depuis son ouverture en 2008, c’est un périmètre de 3.6 hectares qui est identifié pour répondre aux enjeux suscités, au sein d’un large périmètre d’extension du parc concernant les terres inondables anciennement agricoles de l’Hôpital Ville Evrard. Le secteur de l’entrée est le premier secteur opérationnel de l’extension du parc.
Le parc de la haute île est issu d’un ensemble géographique et urbain très particulier lié à l’histoire des hôpitaux Maison Blanche et Evrard dont il constituait la partie parc/agriculture puisque inondable.
Historiquement, l’ensemble fonctionne comme un assemblage de grandes pièces «autonomes», de milieux fermés, cela étant lié tant à la fonction (hôpitaux) des lieux qu’à la géographie (eau/axes) qui tend à sectoriser en grandes pièces le site : hôpital Maison Blanche, hôpital Evrard, futur parc de la Haute Île.
Les dynamiques urbaines en cours, et l’amorce de l’extension du parc de la Haute île sur les anciens terrains inondables / agricoles de Ville Evrard situés au nord du canal de Chelles tendent à reformer un «tout» urbain, paysager.
Vers un paysage liant.
Ce paysage est formé de milieux fermés, un système de clairières urbaines et «naturelles» caractéristique aussi bien des zones urbaines que des secteurs paysagers et «naturels».
Les portes «naturelles» du parc sont les passerelles (existantes et projetées) menant au parc sur la Marne et sur le canal de Chelles.
L’eau est la clôture naturelle du parc, sa vitrine, et l’identité des lieux.
Cela fait des secteurs d’extension du parc une sorte d’antichambre de la Haute Île. Une antichambre plus urbaine, mais pourtant dans le prolongement direct de la Haute Île.
L’eau est l’identité commune.
Le projet consiste :
à affirmer le caractère «insulaire» du secteur de l’entrée, élément caractéristique des milieux formant le territoire de l’ancien Hôpital Ville Evrard et du parc de la Haute Île
à préserver au maximum les lisières du secteur, qui regroupent l’essentiel des enjeux écologiques forts du secteur de l’entrée
à densifier et aménager les lisières quand les enjeux le nécessitent : par l’intégration du bâtiment de la Maison du Parc dans le prolongement du boisement nord en façade du parc, par la création d’un boisement linéaire le long du mur pignon du Point P
à concevoir un parking pérenne compact et végétalisé
à créer une chaîne de milieux ouverts connectant la Maison du Parc aux milieux naturels du secteur
à concevoir un projet hydraulique et écologique soulignant la vocation des espaces créés.